Accidents du travail : objectif zéro
02/2020
Après une phase de planification et de préparation, les premières formations ont eu lieu à partir de mai sur 30 sites CWS en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Irlande et en Suisse. En raison de la crise du coronavirus, ces sessions sont pour l’instant virtuelles, notamment sous forme de webinaires interactifs. Les participants sont les équipes de direction et les responsables QESH ainsi que les collaborateurs des départements RH et les comités d’entreprise locaux. Le cycle de formation se compose de trois modules successifs. Chacun d’eux correspond à un ensemble de causes d'accident possibles.
Responsabilités
Le premier module a été consacré à la clarification des responsabilités. « La sécurité au travail demeure aussi une tâche de direction », assure Mathias Peter de l’équipe QESH suisse. « Si les compétences en matière de sécurité ne sont pas clairement définies, la probabilité d'accident est plus élevée. Lors de la formation, nous avons, entre autres, renouvelé la directive QESH centrale pour les cadres et lancé un plan d'amélioration pour le site de Kriens. »
Atténuation des risques
Dans le module 2, les participants travaillent sur l’évaluation correcte et la réduction efficace des risques en matière de santé et de sécurité. Cela couvre les obligations légales et les normes existantes, mais aussi la connaissance des risques et l’élaboration de mesures d'amélioration.
Conscience des risques
Le module 3 quant à lui est axé sur l’effort de sensibilisation aux risques de tous les collaborateurs de CWS. L'accent est mis sur la formation à des méthodes de travail sûres et au respect des consignes. Il s'agit, au final, d’opérer des changements de comportement positifs.
Pour continuer d’améliorer durablement la sécurité et la santé dans l’entreprise, ces trois modules continueront d’être proposés sur tous les sites CWS en Europe.
« Je pense qu’il y a une chose que nous devons tous comprendre », affirme Sabine Hesselbein, Plant Manager Healthcare chez CWS à Warburg, qui a participé au premier module, « La sécurité au travail est aussi la sécurité du travail. Si nous réussissons à réduire les accidents et les pannes à zéro, nous parviendrons à renforcer notre propre santé mais aussi celle de toute la famille CWS. »