Attention au lavage des vêtements de protection

Kriens, le 5 novembre 2018. D’une entreprise à l’autre, le lavage des vêtements professionnels des entreprises est soumis à des règles différentes. Certaines entreprises lavent les vêtements sur place, d’autres mandatent un prestataire de services de location et beaucoup chargent les employés eux-mêmes de l’entretien des vêtements. Pour des raisons d’hygiène, les experts ne recommandent pas le lavage des vêtements professionnels à la maison. L’entretien non professionnel des vêtements de protection (équipements de protection individuelle) peut même mettre en danger la vie de ceux qui les portent. L’expert en équipements de protection individuelle Werner Münnich du prestataire de services de location CWS-boco explique quels facteurs représentent un risque.

Exigences légales

Les dispositions légales régissant la fourniture d’équipements de protection individuelle se multiplient. Le nouveau règlement relatif aux équipements de protection individuelle 2016/425 qui est entré en vigueur en avril 2018 fait peser davantage de responsabilité sur les entreprises et les fabricants. Les vêtements de protection individuelle vont devoir à l’avenir être revérifiés et certifiés tous les cinq ans. Par ailleurs, les clients vont recevoir tous les renseignements importants sur les vêtements avec les informations du fabricant. Cela inclut également une recommandation de lavage avec des instructions importantes pour recycler correctement les vêtements. Selon le règlement destiné aux utilisateurs de vêtements de protection individuelle, l’employeur doit veiller à ce que les vêtements de protection des salariés soient dans un état impeccable pendant toute la durée d’utilisation. « Les vêtements de protection individuelle sont un sujet complexe sur lequel les décideurs dans les entreprises devraient acquérir des connaissances de base. Il n’y a pas que l’acquisition qui exige des connaissances spécialisées : le soin et l’entretien réguliers des vêtements de protection devraient être confiés à la compétence professionnelle d’un prestataire de services de location », estime l’expert en vêtements de protection individuelle Werner Münnich.

Mauvaises températures

Quand on porte des vêtements de protection, à un moment, il faut aussi les laver. Néanmoins, une machine à laver à usage domestique offre des possibilités limitées de réglages précis. Dans une blanchisserie industrielle professionnelle, en revanche, il existe des programmes de lavage spécialisés qui sont adaptés aux différents vêtements et à leur degré de saleté. Cela permet de régler précisément les températures, ce qui est impossible quand on lave à la maison. « Des températures trop élevées peuvent agir sur les tissus des vêtements et les faire rétrécir. Quand, par exemple, les jambes d’un vêtement de soudeur sont trop courtes, le risque est que des éclaboussures de soudage gouttent dans les chaussures du salarié », explique Werner Münnich.

Les vêtements de signalisation ne doivent pas non plus être exposés à certaines températures, au risque que les bandes réfléchissantes perdent de leur intensité. Conséquence : le porteur n’est pas suffisamment visible, la fonction protectrice des vêtements professionnels n’est plus assurée. Pour préserver durablement les fonctions protectrices, les prestataires de services pour vêtements professionnels comme CWS-boco imprègnent régulièrement les vêtements de protection spéciaux. Ce qu’on appelle l’hydrophobisation qui permet, par exemple, de traiter les vêtements de protection contre les intempéries ou les produits chimiques, doit également être appliquée sur toute la surface, à une température donnée. « Il ne suffit pas de fournir de bons vêtements de protection à ses salariés. Il faut aussi les soumettre à un traitement et à un contrôle réguliers par des spécialistes afin que les personnes qui les portent soient durablement protégées », estime l’expert en textiles Werner Münnich.

Saleté dangereuse

Le risque ne vient pas seulement de la mauvaise application au lavage. La saleté sur les vêtements portés peut représenter un risque pour celui qui les porte. Si les résidus comme l’huile ou les graisses ne sont pas éliminés correctement dans la machine à laver, le vêtement professionnel peut être inflammable. L’assouplissant peut également rendre le vêtement inflammable car quand on en utilise, les vêtements dotés d’une protection contre la chaleur et les flammes, d’une protection pour les soudeurs ou d’une protection contre les arcs électriques parasites sont inflammables. L’environnement est aussi mis à mal par un lavage amateur. Les métaux lourds et autres substances qui adhèrent au vêtement atterrissent dans les eaux usées en cas de lavage en machine à la maison. Dans les blanchisseries high-tech modernes, les substances dangereuses sont capturées par des systèmes de filtres, puis éliminées de manière professionnelle.

Un fil ignifugé à la maison ?

L’usure des vêtements professionnels n’épargne quasiment aucun secteur et à un moment ou un autre, il faut réparer le vêtement. Pour les vêtements professionnels, les règles en la matière sont strictes. Il faut ainsi à chaque fois travailler avec les matières d’origine pour repriser les déchirures. L’apposition de logos et du nom du salarié ne peut avoir lieu également qu’à certains endroits dans le strict respect des consignes du fabricant. « Aucun changement ne doit être apporté à l’état d’origine du vêtement. Et qui au juste possède du fil ignifugé à la maison ou est simplement capable de s’en procurer en tant que particulier ? On voit bien là que le sujet pose problème », estime Werner Münnich.

Traitement sûr

La manière la plus simple et la plus sûre pour les entreprises de se procurer des vêtements de protection individuelle, c’est de passer par un prestataire de services professionnel spécialisé dans les vêtements professionnels. Celui-ci assume non seulement la responsabilité juridique mais également le lavage et l’entretien dans les règles de l’art des vêtements de protection par du personnel formé. « Chez CWS-boco, nous avons un processus de traitement certifié officiellement pour les vêtements de protection individuelle et chaque étape est strictement encadrée. Si au cours du contrôle qualité, nous constatons que le vêtement n’est plus sûr pour son porteur, nous l’échangeons immédiatement contre un nouveau vêtement », explique Werner Münnich pour illustrer les avantages du service de location.

À propos de CWS-boco Suisse SA

La société CWS-boco Suisse SA est un fournisseur leader de services textiles professionnels et de solutions d’hygiène pour locaux sanitaires. Parmi eux figurent les célèbres distributeurs de serviettes, de savon et de parfum et les tapis anti-salissures de CWS ainsi que les vêtements professionnels et de protection de boco. Toutes les prestations sont proposées avec un service de location flexible.

CWS-boco Suisse est une des 16 sociétés nationales du groupe CWS-boco. Celui-ci a fusionné en juin 2017 avec Initial pour former une joint-venture en Europe centrale. L’entreprise emploie environ 10 800 salariés. Franz Haniel & Cie. GmbH détient 82 pour-cent de la nouvelle entreprise commune et Rentokil Initial plc 18 pour-cent. Pour plus d’informations, consultez le site : www.cws.com